Excuse moi... On va avoir a faire tous les deux... [Gabrielle Pv. Arthur]

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Arthur
& Gabrielle

Excuse moi... On va avoir a Faire tout les deux.
...

Mon radio réveil chantais les sept heure set demi du matin, « Grease is the world - Francky valli » je n’ai jamais eu envie de tuer une personne a ce point. Un bras sortait de dessous les couvertures épaisses qui recouvraient mon lit et moi-même, je tapais trois coups dans le vide avant d’appuyer délicatement sur le bon bouton, mais il ne cessais de chanter, je me redressais immédiatement folle de rage, secouant le pauvre appareil dans tout les sens, je passait lentement ma main dans mes cheveux, ça sentais le café chaud, les tartine et le chocolat.

Grand maman avait préparer le petit déjeuner, je me levais, me dirigeant vers la fenêtre pour ouvrir les volet, et la ville était déjà réveillée, j’entendais tout ses bruits et cela me donna le sourire. Aux oubliettes le Francky qui ne cessais de chanter a tue-tête, je secouais la tête machinalement descendant les escalier de la maison familiale, grand maman était partie faire des courses, en tout les cas, c’est-ce que disais le petit mot qu’elle avait laisser sur le coin de la table, je déjeunais brièvement, je n’avais même pas faim en fait, je débarrassait rapidement avant de monter me préparer pour aller en cours, le soleil caressais les carreaux de cette grande maison qui était agréable, il faisait bon.

J’allais me doucher rapidement toujours, maquillant simplement mes yeux clair et mes fines lèvres. Je me coiffait rapidement, laissant mes longs cheveux libres. Je m’installais vite sur mon lit, sortant du dessous de ce dernier une petite boite en fer ou y était représenter une Pin-Up, je l’ouvrais et découvrais avec éfroid que je ne pourrais faire qu’un seul joint, je soupirais lentement et je roulais, j’avais mis toute mon amie Marie dans ce chef d’œuvre, je l’allumais, j’étais prête, je prenait alors mon sac pour aller en cours.

Je quittais la maison sagement et rapidement, mon petit « pote » entre les doigts, ma rue était presque déserte, bientôt les bruits des moteurs des dernières années de lycée retentirons, mais bon il me restais dix minutes avant de commencer a stresser, sur le chemin je croisais un simple ami, Billy, nous bavardions le long du chemin, je lui avait expliquer mon petit problème et il me parla d’un jeune homme « Arthur » qui était dans le mouvement peace and love et qui en consommait, sans nul doute qu’il en vendait, du moins selon ses dires, et après tout, je voyais très bien le visage du jeune homme maintenant. Souvent les garçons venaient le frapper sous prétexte qu’il était con. Moi je ne le connaissait pas et j’avais très envie, et l’argent pour la semaine pour pouvoir m’en reprendre. Je m’arrêtais dans la rue, celle juste avant de pouvoir acceder au lycée, je savais qu’il passait par la pour venir le matin. Je croisait les bras et je m’adossais sagement contre le grillage, regardant les étudiants arriver. Je tirais de longues barres sur mon chef d’œuvre, attendant patiemment.

Cinq minutes avant que la cloche retentisse, j’entendis des pas se rapprocher, j’avais presque finis mon « pote » et je le jetais non loin, regardant brièvement, ça devait être lui. Un jeune homme assez grand, habillé comme un Hippie, la démarche non-chalente, il s’approchais enfin. Une fois qu’il arrivais a ma hauteur je le tirais vers moi doucement, scandant presque son nom.

- Arthy ! Dis-je en souriant comme une enfant, puis un doute me fis hésiter un instant, T’es bien Arthur Templeton ?

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« Une journée presque banal »

Je me suis réveillé assez difficilement aujourd'hui. Et pour cause, hier soir j'étais rentré chez moi très tard. Voire trop tard. Mais comme toujours, ce n'est pas ma tante qui va s'en plaindre, car une fois arrivé à la maison, elle même n'était pas présente. A plus de deux heures du matin. Pour tout dire ce matin, je me sens pas très bien, j'ai mal au ventre et si j'aurai pu, je serais resté chez moi tranquille allongé dans mon lit à ne me soucier de rien. Mais je me serais retrouvé puni jusqu'à l'année prochaine si je séchait les cours. Alors quand la douce voix de Joan Baez résonna dans toute ma chambre pour m'alerter que je devais me lever, je n'ai pas rechigné à me lever. Péniblement. Parc contre je n'ai pas éteint la radio, j'aimais trop cette musique et la femme qui la chantait.

Je suis alors descendu. Toujours personnes, juste un petit mot dans la cuisine. Je l'ai alors lu, même si je savais déjà ce qu'il était écrit dessus. James ! Y'a tout pour faire un vrai petit déjeuner sur la table ! Mange ! Oublie pas qu'il faut jamais zapper un petit déjeuner ! En fait ma tante aimait m'appeler James, comme mon père. Je sais pas vraiment pourquoi, peut-être parce qu'elle aime pas Arthur. J'ai alors inspecté ce qu'elle avait laissé sur la table. Tout ce que je n'aimait pas. J'ai alors pris un stylo qui trainait là et ai écrit sur ce fichu bout de papier. J'aime pas ce que tu m'a laissé ! J'ai alors soupiré et me suis résolu à m’apprête pour aller au lycée. Avec une gueule pareil, je risque de faire peur.

Je me suis rapidement trouver dehors, sur le chemin du lycée. Je suis pas du genre un mec qui prend du temps à s’apprêter comme une fille le matin, je vais au simple. C'est pourquoi mon style paraissait si peu étudié. Je portais un pantalon assez large avec par dessus une chemise légèrement ouverte et quelques colliers dont je ne me séparait jamais, comme celui avec le symbole de paix, ou celui où dedans il y avait la photo de ma tante - et oui, elle me suit partout celle là - Mes cheveux n'était même pas coiffé, j'ai alors passé une mains dans ma chevelure pour faire genre il était coiffé.

J'étais quasiment arrivé au lycée, quand je vis une fille brune au loin. Je l'avais déjà vu bien entendu, c'était une pink lady. Moi je suis un mec qui traîne pas vraiment avec ce genre de fille, la plupart du temps elle ne m'aime pas ... et c'est réciproque. Sauf que celle là me regardait bizarrement, comme si j'étais son sauveur ou un truc comme ça. Arthy ! Oula c'est qui celle là, elle me tira vers elle, j'avais qu'une envie, c'était me barrer de cette folle qui m'appelait Arthy. Encore James je peux m'y faire mais Arthy, laisse tomber. T’es bien Arthur Templeton ? J'ai hoché la tête. Ouais c'est moi. On se connaît ? Elle a pas l'air méchante, mais je me méfie, c'est le genre de fille avec qui il faut gardé ses arrières. Enfin quand on est quelqu'un comme moi.

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Arthur
& Gabrielle

Ca y était, je l’avais trouver, oui sans doute que je passait pour une fille bien plus que bizarre, sachant qu’une demoiselle avec une réputation comme la mienne ne traînait pas avec quelqu’un comme lui, je le sentais méfiant, il me regardait étrangement, et dans le fond cela m’amusait. Oui c’est vrai que bien souvent ce sont mes amis qui règlent leurs comptes avec lui. Bref, il hochait la tête, me demandant ce que je voulais. Il n’était pas coiffé, du moins, il s’était surement coiffé un minimum, il avait aussi petite mine, ce que je trouvais amusant, enfin quelqu’un qui sortais du lot, qui voulais se montrer a l’état brut si je puis dire.

« Ouais c'est moi. On se connaît ? »

Haha, la question fatale, moi je le connaissais de vue, encore fallait-il que lui m’ai déjà vu et je fronçais légèrement les sourcils, il ne me connaissait donc pas. J’étais un peu outrée, je pensais qu’à Rydell je m’y étais fait une petite place. Pourtant j’avais redoublé une classe, ce qui fait que je connaissais tout les gens de son âge, je pensais qu’il m’aurait déjà au moins croisé. Non nous ne nous connaissions pas personnellement, c’étais certain, mais j’allais avoir besoin de ses précieux services, peut-être que nous pourrons parler d‘avantage.

« Non, pas personnellement du moins… »

Des personnes marchaient d’un pas pressé sur le trottoir et j’admets que cela ne me ravissait pas des masses que des élèves puissent me voir en compagnie du jeune homme. Les gens parlent, oui c’était un fait, je fumais de la drogue et j’aimais ça, mais je n’avais pas envie que tout le lycée soit au courant, ce qui fait que je maintenais son bras, je n’exerçais pas une forte emprise sur le bras de ce dernier. Je n’avais pas envie de me présenter mais la politesse l’exigeais, finalement, non je pense qu‘aller droit au but ne fera de mal a personne et au moins nous seront tranquils, enfin JE serais tranquile après ça.

« Bon écoute Arthy, je le regardais de haut en bas, finalisant le tout par un petit sourire sincère, On m’a dis que tu vendais, et il se trouve que j’ai de l’argent sur moi ! »

Oui c’est vrai que là, pour ne pas tourner autour du pot, je n’avais pas tourner, j’y étais allée net. Je priais pour qu’il ai compris, toute cette situation me mettait quelques peux mal a l’aise, oui a ses yeux j’allais passer pour une brute, marie-couche-toi-là, vulgaire et droguée. Hallelujah. Je lâchais lentement son bras afin de pouvoir passer ma main dans mes longs cheveux, je lui aurais presque arracher la réponse des lèvres si j’avais pu, mais je me contentais de le regarder dans les yeux, un léger sourire se dessinant sur mes lèvres, les bras croisés contre ma poitrine.

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Non, pas personnellement du moins… A ce moment j'ai souris. Qu'est ce qu'une fille comme elle foutait avec moi ? La plupart du temps les Pink Ladies reste dans leurs coins à draguer tout ce qui bouge et se croire supérieur. Enfin je sais pas si elles agissent comme ça avec tout le monde, mais de mon point de vue, c'est ainsi que je les vois ! Les rare fois où j'ai parlé avec une Pink c'était à cause d'une embrouille sans importance au sujet d'une table au café du coin. Depuis je vais même plus à ce café tellement cette Pink m'avait énervé. Au fond je me rappelle même plus qui était la Pink avec qui je m'étais embrouillé. Bah quels importance ? Ces filles là se ressemblent toutes. Brune, blondes ou rousses, il n'y a aucune différence, elles ont la même mentalité. Étant un hippie qui a trop de fierté, je crois bien que jamais je ne sortirais avec une de ces filles. Et puis de toute façon n'importe laquelle de ces jeunes filles pourrait dire la même chose sur mon compte. Nous ne sommes pas compatible c'est tout, aussi bien en amitié qu'en amour - surtout en amour -

C'est pourquoi je commençais à me poser des questions sur la petite brune qui se trouvait devant moi. Qu'est ce qu'elle pouvait bien vouloir au fond ? Bon écoute Arthy Je ne dis rien, même si évidemment, j'avais très envie de l'arrêter et de lui supplier de m'appeler autrement. Néanmoins je gardais mes yeux sur elle, attendant avec impatience ce qu'elle attendait de moi. On m’a dis que tu vendais, et il se trouve que j’ai de l’argent sur moi ! J'ai pas pu m'empêcher de rire à cet instant. Ah mais oui, c'était obligé, je n'y avais même pas pensé moi même. On me connaissais tant bien en hippie qu'en très grand consommateur. Alors même si l'un de ces deux statuts est le plus connu, on peut facilement deviner le deuxième. Il est presque indissociable ! Je vois dis je amusé. A cet instant, j'aurais bien voulu me barrer. De toute façon moi j'vends pas et j'suis pas le genre de mec qui va profiter de la situation pour se faire du fric, j'aime pas ça. J'avais pas non plus envie de la laisser partir sans rien. Écoute ma belle, moi j'vends pas. mais si tu veux j'ten refile gratuitement. Je lui ai alors souris. Je dois sûrement seul con sur cette Terre qui refuse de se faire du fric. Mais je m'en fous au fond, je ne suis pas un profiteur, merde.

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Je me pinçais les lèvres, écoutant attentivement ce qu’il me disais, qu’il me ris au nez, j’admet que je ne comprenais pas, puis d’un seul coup je me sentais bête, ah oui ces foutus stéréotypes… Hippie = Junky, je me disais que surement lui aussi avait dû se faire une belle idée de moi, draguant n’importe qui, sautant sur tout ce qui bouge et frappant les plus faible en me réjouissant d’être dans le camps des plus forts, c'étais simple les Pink's = Les Filles Rebelles qui ne se prennent pas pour n'importe qui.

Mais j’admet que je ne me considérais pas comme tel en fait. Oui j’amais les beaux garçons et les hommes bien sur, seulement j’étais comme un mélange de pleins de genre, je frappais bien sur, mais seulement quand c’était nécéssaire a mon gout, et d'ailleurs, même si je ne respectait pas les tous les critères des Hippie, j'aurais pu en être une, c'est simplement que j'ai le sang chaud donc c'étais courru d'avance pour moi. Il me répondis simplement « Je vois… » d’un air amusé, et là je me suis dis que j’allais casquer un maximum, que peut-etre pour se venger du mauvais traitement que mes amis lui avaient infligé il me ferais payer gros, qu’est-ce que j’y peux, il y a des cons partout de nos jours. Je le sentais légèrement traillé et c’étais amusant enfin, non sur le moment tout ce que je désirais c’était qu’il puisse m’aider.

« Écoute ma belle, moi j'vends pas. »Badaboum, mange ça dans la face, j’inspirais lentement mais ils finit rapidement sa phrase. « mais si tu veux j't’en refile gratuitement. » Mon sourire avait repris place sur mon visage, un sourire comme angélique. Ce garçon devait être le seul qui s’était montré gentil avec elle. Bien sûr elle se persuadais que cette situation ne se reproduirais plus, il n’étais pas non plus une vache a lait vers qui on accours lorsque nous somme dans la mouise ou en manque de substance précieuse. « Heu… Merci, merci beaucoup même… » J’en restais tout de même sur le cul. Lui qui ne me connaissait pas et qui se faisait emmerder par tous mes amis, il acceptais de m’aider quand j’en avais bien besoin. «J‘accepte, mais a une seule condition…» Il devait réellement me trouver étrange, je venais de moi-même lui demander un service qu’il acceptais de me rendre gentillement et je posais tout de même ma condition, tout ne tournais pas rond chez moi c’était une certitude. « Que tu reviennes me voir pour que moi aussi je t’en offre. » Sur mon visage s’était installé un air très sérieux et reconnaissant je l’admet.

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Heu… Merci, merci beaucoup même… Je n'ai rien dit, mais je pensais au plus profond de moi que je dois être la première personne qui agit aussi gentiment avec elle. Moi qui est l'habitude d'être généreux et sympa avec les gens qui m'entourent, ça ma surpris de voir à quel point elle pouvait être étonné de ce geste. Bah c'est pas vraiment grand chose pour moi. Je fais partit de ces gens qui n'aiment pas profiter de ce que j'ai et de ne pas partager avec les autres, les laisser dans leur merde quoi. C'est vrai que j'suis p'tre trop gentil, mais je me vois mal refuser à quiconque quoique ce soit ! Ça doit être pour ça que je n'ai pas beaucoup d'ennemis au lycée.

Sur son visage, on voyait bien qu'elle ne savait plus où elle devait se mettre, qu'est ce qu'elle devait dire. Je lui ai souris naturellement avant qu'elle ne reprenne la parole. Et là j'ai entendu pour la première fois quelque chose qui me marquera sûrement à vie. J‘accepte, mais a une seule condition… Rien que le début ça vous fait poser pas mal de questions dans votre tête. Qu'est ce qu'elle veut celle là encore ? Ce qu'elle me demandait était tout sauf logique, elle me demande quelque chose à une condition ? Mais là n'est pas le plus déroutant. Je fut encore plus étonné de la suite de la phrase. Que tu reviennes me voir pour que moi aussi je t’en offre Franchement, elle n'était pas obligé de m'en offrir à son tour, c'est ce que je lui dit d'ailleurs. T'es pas obligé de t'sais. Mais c'est sans doute son regard sûr d'elle, franc, sérieux qui m'a frappé. Je n'avais jamais, ô grand jamais vu une Pink réagir de cette sorte. Aussi jamais une Pink ne m'aurait parlé ainsi. Elle semblait différente des autres et j'avoue qu'à cette instant j'ai commencé à la trouvé intéressante. Allez tiens. J'ai alors farfouillé mon sac à la recherche de la si précieuse substance. Je l'ai vite trouvé, elle se trouvait dans une petite boîte métallique. Je lui ai alors tendu cette dernière tout en souriant. Cette fille, elle m'intrigue.

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T'es pas obligé de t'sais.

Oh, mais si, je me le devais, si il était assez gentil pour me dépanner en cas de besoin, je m’engageais moi aussi a fumer avec lui car un servicee ca aide, donc l’inviter a fumer avec moi de temps en temps me faisait plaisir, c’est toujours plus agréable a deux. Je souris légèrement, le regardant avec un petit air reconnaissant. Mais je crois qu’il a été surpris de voir qu’une Pink pouvait agir comme un être humain. C’est peut-être ce qui fait de moi une personne différente des autres. «　Allez tiens.　»　 Il cherchais un court instant dans son sac, en ressortant une petite boité métallique, un peu ressemblante a celle que je planque sous mon lit. Il me la tendais comme ca en souriant, je la pris doucement et je l’ouvrais devant lui, j’ouvrais le petit sachet dans lequel elle était rangée et je prenait deux petites têtes, en glissant une dans mon soutien gorge, je refermais la boite doucement et je lui rendait, souriant poliment, je sortais une feuille et une cigarette. Tout sourire je lui tendis les trois ingrédients.

On en fume un ensemble avant d’aller «　travailler　» ?

Je m’appuyait le dos contre un vieux grillage rouillé, écrasant la tête puis la répartissant dans le creux de ma main, j’éventrais ensuite la cigarette, mélangeant les deux dans ma main, je recouvrait le tout avec un feuille que je roulais en forme de grand cône, fièrement je le collais. Tout sourire je venais embrasser doucement la joue d’Arthur qui m’avait laisser faire, d’un air légèrement intrigué je crois. Il était vraiment cool, et très amusant aussi. Il était spécial, je voulais le connaitre un peu tout de même. J’agitais le joint sous ses yeux, souriant de toutes mes dents telle une enfant. Voila mon chef d’œuvre ! J’allumais ma construction, tirant quelques petites lattes puis une grosse, lui tendant en soufflant la fumée en l’air.

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Je savais plus trop quoi dire. Elle était là devant moi, toute heureuse et moi, bah je savais plus où me mettre. J'ai alors regardé autour de moi. Je voyais des Pink qui me regardait bizarrement, comme si j'allais violé la petite brunette en face de moi. Je voyais aussi mes potes qui me regardaient avec un air qui voulait dire Qu'est ce que tu fous là toi ? Barre toi ! Tu vois pas que c'est une Pink c'tte meuf ? Le truc c'est que je le savais bien, mais quelque chose m'intriguait chez elle et me poussait à rester à ses côtés. Elle semblait très différente de la peste avec qui je mettais accrocher l'autre jour au café du coin. Et pourtant elle gardait quand même ce regard propre à toutes les Ladies, c'est à dire un regard séducteur. Bah comme si j'allais me laisser influencer par un regard féminin ! Les filles et moi en ce moment, ça va pas trop. Je les comprends plus, je sais plus ce qu'elles veulent et je n'ai plus du tout envie d'en savoir plus sur leur compte. D'un côté j'avais Cassandra, ma belle Cass qui voulait être pure jusqu'à son mariage alors qu'elle a un copain si ... Un copain a qui on ne peut refuser un acte sexuel. - Moi je ne le refuserai pas en tout cas ! - D'un autre il y avait Romy qui me fuyait comme la peste, comme si je sentais le chien mouillé. Et pour finir il y avait ma tante ! Qui était en pleine période bouddhiste. En ce moment, il lui arrive de faire brûler de l'encens dans le maison et de passer ses journées en position de Bouddha ou je ne sais quoi. Elle murmure des paroles bizarres et ça me fait flipper. Et comme si ça ne suffisait pas, mes relations masculins vont au plus mal, je ne connais presque aucun garçon dans ce putain de lycée. Je crois que je les fais flipper, moi et mon air de junkie qui résonne dans sa tête comme un môme de cinq ans. Ouais je leur fais peur et pourtant je mords pas. Quoi qu'il en soit, je priais pour qu'aujourd'hui, cette brune en face de moi ne soit pas une énigme pour ma personne. Je n'avais pas envie de me casser la tête avec une fille.

On en fume un ensemble avant d’aller «　travailler　» ? Comme si j'allais dire non ! Je lui ai souris en guise de réponse et elle, elle s'est appuyé au grillage avant de commencer sa préparation, tel un vrai chef cuisinier. Elle se retourna vers moi toute souriante. je la comprenais au fond, quand on se retrouve sans rien du jour au lendemain, ça fait plaisir que quelqu'un nous rende un service gratuitement. Alors elle déposa un p'tit baiser sur ma joue. Dans ma tête, ça a fait l'effet d'un raz-de-marée. Il m'a fallu dix secondes pour me rendre compte. Elle, Pink. Moi, Hippie. Elle, m'apprécié. Apparemment, oui elle m'appréciait. C'est pas que ça me dérange, au contraire, ça fait toujours du bien. Mais c'est que jamais je n'aurais imaginé qu'une fille comme elle aurait agit à mon égard comme quelqu'un avec qui elle pourrait bien s'entendre. Voila mon chef d’œuvre ! Je n'ai pas pu m'empêcher de rire. Cette fille est vraiment différente, j'aime ça chez elle. Elle me tendit ce fameux chef d’œuvre. Je le pris et le dirigea vers ma bouche avant de me rendre compte que je connaissais pas grand chose sur la petite brune, à part qu'elle était une Pink bien-sûr. J'ai tiré à peine une petite latte quand je me suis retourné vers elle pour lui demandé. En fait c'est quoi ton prénom ? Et à bien y réfléchir, comment elle me connaissais aussi ? Je me suis empressé de lui demandé. Et comment tu m'as connu hein ?

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Il avait souris, prenant le joint, il fumais dessus, je le sentais très intrigué, et je l’admet c’étais assez amusant a voir, autour de nous il y avait des amies a moi et sans nul doutes des amis a lui a qui je lançais des regards profonds et peu aimable. Puis sa voix me ramena sur terre. En fait, c’est quoi ton prénom ? je redressais ma tête, entre ouvrant la bouche puis il enchaîna ensuite avec Et comment tu m‘as connu hein ? je jouais doucement avec mes doigts, le regardant dans les yeux relativement amusée. Je m‘appelle Gabrielle, et … J‘ai demander a un de mes amis s‘il ne connaissait pas quelqu‘un… Et ton nom est ressorti, alors je me suis rappelée que l‘on m‘avait déjà parlé de toi et que j‘étais souvent là quand les garçons et les Ladies s‘amusaient à te faire la misère… Donc quand je t’ai vu, je t’ai immédiatement reconnu. Je mordais ma joue, l’air peu fière, mais elle n’étais pas toujours d’accord avec ce que les Pinks et les garçons faisaient surbir aux autres élèves. Ce n’est pas parce qu’ils sont dans la même bande qu’elle est sans cesse d’accord avec les faits et gestes de ses amis. Je te promet que je n‘ai jamais rien eu a voir avec tout ce qu‘ils t‘ont fait subir, et crois moi je leur demanderais d‘arrêter de te faire des choses comme ça.

La cloche de Rydell avait déjà sonnée, mais cela m’était égal, tout cela ne comptait que trop peu. Bien évidemment grand maman allait être en colère, mais je savais employer les bons mots avec elle et de toute manière je trouverais une excuse, j’avais envie de rester un peu avec mon « sauveur » qui savait y faire avec les femmes d’ailleurs. Je le regardais en souriant, je ne sais pas pourquoi mais il me faisait beaucoup sourire, peut-être que dans sa façon d’être il était amusant, en observant de nouveau son visage, j’avais remarquer que sur sa joue j’avais déposer une légère marque de rouge a lèvre, grimaçant un peu je tendais ma main vers son visage, essuyant le résidu qui s’était accroché au jeune homme. Une fois que j’avais agis, je regardanit autour de nous, tous les bon vieux moutons qui se dépêchaient d’aller en cours, et je savais que j’irais alors je ne me pressait pas, je venais de faire une nouvelle connaissance et j’avais envie de parler avec Arthur. J‘admet que ça doit être frustrant de parler a quelqu‘un dont on ne connais pas le prénom… Je regardais Arthur qui semblais captivé par le petit bout de papier que j'avais rouler, me demandant pourquoi les gens qui nous entourraient nous avaient fixés. En réalité je me fichais pas mal de ce que les gens pensaient de moi, ils ne feront pas ma vie, je sais ce que je suis et s'ils pensent de mauvaises choses de moi et bien tant pis.

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Je m‘appelle Gabrielle, et … J‘ai demander a un de mes amis s‘il ne connaissait pas quelqu‘un… Et ton nom est ressorti, alors je me suis rappelée que l‘on m‘avait déjà parlé de toi et que j‘étais souvent là quand les garçons et les Ladies s‘amusaient à te faire la misère… Donc quand je t’ai vu, je t’ai immédiatement reconnu Gabrielle. C'est un jolie prénom, ça me rappelait mon père qui s'appelait Gabriel. Salaud. A la suite de la phrase, je n'ai rien dit. Je savais pas vraiment pas quoi répondre en fait. Insulter ses amis, aller en cours ou rester là comme si de rien n'était. j'ai choisis la dernière option, j'étais trop amoché de la soirée que j'avais passé la veille pour ne bouger ne serais-ce que le petit doigt. Je vois dis-je d'un air rêveur. Je te promet que je n‘ai jamais rien eu a voir avec tout ce qu‘ils t‘ont fait subir, et crois moi je leur demanderais d‘arrêter de te faire des choses comme ça. J'ai rigoler à gorge déployés, là vraiment elle me faisait rire. Allez tu sais que t'es pas obligé ! Tu vas quand même pas me promettre ça alors qu'on se connaît à peine ? Mais je dois bien avouer que ce qu'elle m'avait dit m'avait fait plaisir. Bien la première fois que je voyais une Pink gené de la situation. D'habitude ce genre de fille est toujours sûr de ses convictions. Et va jusqu'à les défendre même si elles sont injustes. Je m'imaginai qu'elle n'allait rien me dire au sujet de ses amis qui me "martyrisait" Je suis qu'un p'tit junkie qui t'a filer des joints et ne t'inquiètes pas je n'en veux pas du tout à tes potes.

J'ai alors marqué une pause d'une seconde quand j'entendis la cloche sonné. Tu vois, la plupart des gens dans ce lycée me trouve bizarre. Certains arrêtent pas de m'frapper et de dire que je suis qu'une tapette shouté et d'autre disent qu'ils m'aiment bien. Même si ça m'emmerdent qu'on dise que je suis un enfoiré, je ne garde aucune rancune pour ces gens. Vraiment. Donc t'inquiètes pas pour ça Elle sourit et essuya ma joue. Je lui ai alors rendu son sourire quand j'ai deviné que ce devais une amrque de rouge à lèvres. J‘admet que ça doit être frustrant de parler a quelqu‘un dont on ne connais pas le prénom… J'ai haussé les épaules. Je savais pas trop quoi répondre à ça. Tout à parlant je voyais les petits intellos courir en direction du lycée, et j'ai ris. Moi je me sentais bien là avec Gaby. Pink ou pas, cette fille je commence à bien l'apprécié !

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Il avait ris a mes mots, c’étais bon signe, il n’avais rien pris dans le mauvais sens bien que je ne comprenais pas le jeune homme, je ne supporterais pas d’être traité comme on le traite souvent. Allez tu sais que t'es pas obligé ! Tu vas quand même pas me promettre ça alors qu'on se connaît à peine ? Je le regardais de nouveau, souriant en coin, secouant légèrement la tête amusée. Je suis qu'un p'tit junkie qui t'a filer des joints et ne t'inquiètes pas je n'en veux pas du tout à tes potes. Un Junkie ? Alors selon Arthur, si l’on fume nous sommes des Junkies, et si nous couchons nous sommes des salopes ? C’est vrai qu’en réalité les gens sont tellement stupides qu’ils ne cherchent même pas a savoir, voilà pourquoi j’ai cesser de parler en mal des gens et je crois bien que mis a part ceux que je connais et que je n’apprécie plus je parle en mal d’eux, mais si non, les stéréotypes, moi-même j’en suis victime alors je ne m’amuse pas a aller raconter des conneries sur le dos des autres.

Puis il cessa un instant avant de reprendre la parole en me disant : Tu vois, la plupart des gens dans ce lycée me trouve bizarre. Certains arrêtent pas de m'frapper et de dire que je suis qu'une tapette shouté et d'autre disent qu'ils m'aiment bien. Même si ça m'emmerde qu'on dise que je suis un enfoiré, je ne garde aucune rancune pour ces gens. Vraiment. Donc t'inquiètes pas pour ça. Je regardais le sol, en remarquant qu’ils se hâtaient jusqu’au dernier, les plus amusants a humilier étaient les intellos, je ne suis pas pour la méchanceté facile, seulement quand les intellos se mettent a parler comme les petites coincées du lycée cela tape sur les nerfs. Je m’approchais doucement d’Arthur et je lui volais le joint des mains, amusée je tirais une grande taffe en prenant son poigné, j’haussais la tête, avalant la fumée et je secouais légèrement son bras. Viens Arthy, suis-moi… Je poussais une grosse planche installée a la verticale et je montait tant bien que mal, m’assurant que le jeune homme m’avais suivis, et je souriais comme une enfant, une fois sur le capot je tendais ma main vers ce dernier, tirant une nouvelle latte et je souriais l’air paisible. Tu sais Arthur, je crois que je t’aime bien…

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Excuse moi... On va avoir a faire tous les deux... [Gabrielle Pv. Arthur]

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