Printemps 1960.

Mr. Middleton - Ca suffit Gabrielle, je n’en peux plus de tes conneries !
Gabrielle - Mais qu’est-ce que j’ai encore fait ?
Mr. Middleton - Ne me prend pas pour un idiot !
Gabrielle - Mais quoi ?!
Mr. Middleton - Je t’ai vue, tu as embrassé ce garçon, tu veux finir comme ta mère ?!

Je roulais des yeux, croisant les bras en le fixant, ce dernier s’empressa de me donner la plus grosse gifle que je n’aurais jamais reçue, ma tête avait même entrainé tout mon corps et je m‘étais effondrée. De mon enfance je n’en garde pas de bons souvenirs, du moins jusqu’en mille neuf cent soixante.

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Mon père a connue ma mère parce qu’elle était gouvernante dans une maison située non loin du centre ville de Los Angeles, Arielle Smith. Lui il était jardinier pour cette famille. Puis elle a finis par être virée, quand a lui il continua ses petits boulots, puis ils se marièrent en mille neuf cent quarante deux, et emménagèrent à Los Angeles dans les quartiers pauvres. Je vis le jour en mille neuf cent quarante sept, cinq ans après leurs unions. Ma mère qui cherchait absolument à faire carrière ici se lançait dans des petits castings, mais aucuns résultats n’en ressortis, elle finit par aller travailler dans une brasserie où elle y rencontra de mauvaises personnes, et quand je dis ça j’entends des dealers de drogues et j’en passe. Bref, elle tomba dedans, prenant tout l’argent que papa et elle avait mis de cotés pour mes études futures. Les comptes a sec, elle fut obligée de se prostituée et mourra du sida. Bien évidemment des disputes violentes entre mes parents éclataient régulièrement, ils se frappaient dessus, brisaient la vaisselle. Disons simplement que mon enfance en gros, a été horrible.
Nous voila donc en mille neuf cent soixante, ma mère était décédée et le passe temps favoris de mon père était de me taper dessus, après la bouteille bien sur, oui parce que monsieur Middleton était devenu un poivrot, et trouvait toujours une bonne excuse pour me frapper. Un soir, nous devions être en mars, des agents de la sécurité de l’enfance ont frappés a la porte, ils venaient me chercher. Disant à mon père que les voisins avaient appelé et que son comportement avait été signalé. Je fus donc emmenée par les services de l’enfance, et mon arrière grand-mère paternelle me pris en charge, elle était issue d’un milieu aisé, a partir d’ici ma vie commençais à être plus… Tolérable. Elle me faisait intégrer un collège public, mes cheveux avaient poussés et j’étais devenue plus jolie, j’étais gâté pourrie, et j’en redemandais encore. Grand maman, voila comment je l’appelais, cette femme savait poser ses limites, tout les 15 du mois elle m’emmenait acheter de nouveau vêtements pour la messe, et de nouveaux vêtements tout simplement.
Ma dernière année de collège fut mémorable, j’avais un petit ami, tout ce qu’il y a de plus parfait, des amis, de l’argent et j’étais heureuse. Bien évidemment que l’argent ne fait pas le bonheur, j’en étais consciente, mais il y contribue tout de même. J’avais rencontré des gens de la classe théâtre, ils étaient tout de même étrange mais complètement amusants, ils fumaient ce que l’on appel le Pot, de la ganja, ou de la Marie Jeanne, si vous préférez, sous le charme de l‘un d‘entre eux j‘en goutais, et j‘ai aimer, je me suis mise a en fumer régulièrement, nous nous installions dans des endroits abandonnés après les cours et nous fumions tous ensemble. Grande nouvelle pour moi j’entrais au Lycée Rydell, mon adolescence allais enfin commencer, de nouvelles rencontres, de nouveaux amis… Le renouveau enfin. Je vis toujours chez grand maman et c’est elle qui m’entretient et qui m’éduque, bien que je lui cache des petites choses, je lui raconte vraiment presque tout, car elle reste la seule personne qui ne me jugera jamais et je le sais.