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 Le Hasard fait parfois Bien les choses...

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MessageSujet: Le Hasard fait parfois Bien les choses...    Le Hasard fait parfois Bien les choses...  EmptyJeu 28 Juil - 16:10


Gabrielle Middleton
&
A. Bartiméus van Bosche
Le Hasard fait parfois Bien les choses...  Tumblr_lp1wchZshI1r0yve3o1_r1_100 Le Hasard fait parfois Bien les choses...  75097260iconagreene01-jpg Le Hasard fait parfois Bien les choses...  Ashley-Gif1 Le Hasard fait parfois Bien les choses...  Tumblr_lp1wdhgsEC1r0yve3o1_100

J’avais passé une journée mouvementée, bien que je n’habite qu’a deux rues du lycée, j’ai préférer rester glander avec les copains, par copains j’entends les Pink’s et les Bad Boys, ils sont amusants. Mais je n’avais malheureusement pas finit ma cigarette quand la cloche retentit. Signalant que les cours commençaient et qu’il fallait aller à l’échafaud. C’est d’ailleurs horrible comme image. J’avais anglais en première heure, mon professeur était une vieille mégère si laide qu’elle n’avait trouvé personne pour lui faire des enfants, alors elle se vengeait sur nous en nous faisant la misère et c’est le juste mot. Les Pink’s étaient en général assis au fond de la salle pour pouvoir parler et faire n’importe quoi. J’arrivais donc en retard, je traînait dans les couloirs, accompagnant mes camarades a leurs salle, il se trouve que je fut la dernière a ne pas être en cours, en général les professeurs me laissaient entrer, mais c’est sans compter le fait que j’avais oublier que ce professeur là ne pouvais pas me voir, même en peinture. Je poussais la porte lentement, y passant ma tête avec un immense sourire qui se figea comme un vieux fond de sauce quand c’est le visage de cette mégère que j’aperçus. « Ha ouais vous… » J’avais simplement lancé. Elle était debout, devant le tableau, dans son chemisier blanc taché de points d’ancre dans le dos, sa jupe longue en simili tweed, sa coiffure coincée, ses grosses lunette et son regard de chien mécontent. Elle arquait un sourcil en me regardant, me faisant remarquer mon retard. « Bah merci je le savais… Vieille peau ! » Non bien sur, je me suis retenue de lui dire, mais mon regard le disait lui.
« Vous êtes en retard jeune fille »
« En effet, c’est parce que je ne me suis pas réveillée ! »
Oui bien évidemment que c’étais faux, j’avais presque oublié que j’avais cours avec elle, seigneur dieux, pitié je ne souhaitais qu’une chose c’était qu’elle claque sur son bureau comme un bon vieux professeur, ou bien alors que ses chats la mange dans son appartement trop petit pour elle. Elle me regarda en souriant narquoisement et me rappela qu’elle garait son auto dans le parking du lycée, donc en conclusion elle m’avais vue a huit heure moins cinq traîner avec les copains. Bien évidemment la réaction des rangs du fond fut immédiate, ils explosaient de rire, se moquant de moi et ce que j’avais trouvé de mieux a faire c’était d’en rire avec eux. Ni une ni deux elle m’envoya dans le bureau de la directrice de Rydell qui passait quelques annonces, j’attendais sur des sièges qui avaient été disposés devant son bureau, le temps me semblais long, beaucoup trop long, mais peut-être que comme ça je sècherais la deuxième heure, ce qui fut comme une libération pour moi. Je m’attendais au sermon, au légendaire « C’est mal de faire ça ! » et « Une petite corvée de nettoyage après la classe vous fera le plus grand bien ! ». Finalement la porte de son bureau s’ouvrait, j’arquais légèrement mon sourcil et elle m’appela, sans rechigner j’avançais, elle me somma de m’asseoir ce que je fis. Son bureau était tout de même spacieux, le siège dans lequel j’étais était confortable, elle était face a moi, avec ses cheveux frisés attachés a l’arrache, a ma droite se trouvait une fenêtre que je ne cessais du moins, que je fixais. Comme je l’avais pressenti, le sermon, et même un interrogatoire avant le sermon, elle voulait savoir ce que j’avais fait, ou j’étais. Je lui répondais d’un air désinvolte et même blasé pour certaines questions. Une demi heure plus tard et plus que cent « vous serez collée jeune fille ! » je sortais du bureau. Le reste de la journée passa presque tout seul, comme une pilule facile a prendre, mis a part le repas de midi, ou les garçons s’étaient amusés a aller accrocher un intello dans l’arbre devant le lycée, ils étaient fiers d’eux, et moi je les regardai, j’admet que la situation en elle-même était amusante, et rebelote, direction le bureau de la directrice, comme nous étions un bon groupe de jeunes gens, elle n’avait retenus que ceux qui étaient tout le temps repérer pour leur comportements. Ce qui signifiait que je séchais de nouveau une belle demi-heure, j’avais même un mot qui m’autorisait à retourner en cours. J’avais fini les cours vers dix sept heure trente et je rentrais donc chez grand maman, elle avait allumé la radio et les chansons passaient, elle était en forme pour une personne de soixante neuf ans, je poussais la porte d’entrée et elle dansait comme une adolescente, elle préparait déjà le repas en dansant, je jetais mon sac au sol, me joignant a elle, je dansais en cuisinant avec elle. J’allais ensuite me doucher, enfilant un grand peignoir, j’étais vêtue d’un short en jean, j’avais mis mes chaussures de coté, enfilant un petit haut léger et pour cacher le tout mon peignoir par-dessus, je ne m’étais ni coiffée ni maquillée pour ne pas éveiller ses soupçons. Je mangeait tranquillement, puis vers vingt deux heures j’ouvrais ma fenêtre qui donnais sur la rue, elle, était endormie, je m’en était assurée, j’avais envie de danser moi, de bouger, de sortir et de m‘amuser, alors je m’était maquillée et avait laisser mes longs cheveux libre, tenant mes chaussures dans une main, mon sac à main à l’épaule et je faisait le mur, descendant le long de la gouttière telle une délinquante, je me rendais a un endroit ou j’étais sure de pouvoir m’amuser sans que l’on ne m’ennuie de trop, alors je me rendait en voiture au Rolling Dancing. J’avais fait du stop et j’étais tombée sur des gens du lycée qui m’avaient reconnus et avaient accepté de m’y déposer, que c’est bon de vivre en mille neuf cent soixante aux Etats-Unis. Je descendais de la voiture sagement, regardant tout autour de moi, il y avait beaucoup de gens qui avaient pensé a la même chose que moi, faire le mur c’est génial. J’entrais dans le Rolling Dancing, il y avait les caisses ou retirer des patins pour aller danser et je pourrais par la suite accéder aux boissons et au reste, j’avais de l’argent sur moi et je louais une paire de rollers, j’entrais dans la salle ou la musique était a fond et tout le monde dansais, c’étais le pied, il n’y a pas d’autres mots, il y avait un bar pour ceux qui son en patin et un comptoir pour ceux qui regarde. En attendant de pouvoir enfiler ma superbe location, j’allais m’adosser contre un petit muret en verre non loin du comptoir. Mes patins en mains, je regardais les gens défiler et prendre des verres, quand soudain dans la foule je le vis, il était là, à côté du comptoir, ce type, bien sur ce n’est pas méchamment que je dis ça mais Bart. Le jeune homme brun a qui j’ai déjà fait quelques chromes et ce dernier n’avait jamais revu la couleur de mon argent. Mais que faisait-il ici, d’un geste simple je passais ma main dans mes cheveux, faisant mine de n’avoir rien vu. Non je n’avais pas envie de retrouvaille avec un dealer de drogue, et, surement qu’il ne faisait pas que ça comme choses illégale, je croise mes bras sur ma poitrine, attendant patiemment quelques chose, enfin c’Est-ce que je m’efforçais de montrer, de faire croire pour qu’on ne vienne pas me chercher des noises.
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MessageSujet: Re: Le Hasard fait parfois Bien les choses...    Le Hasard fait parfois Bien les choses...  EmptyMar 2 Aoû - 15:51

Gabi & Bart
« Give me my mind. »


On perd tous inutilement notre temps. Même les médecins, même Dieu.

Jamais je n'aurais imaginé qu'un jour, tout tourne ainsi. De cette manière aussi tourmentée et sombre. Aujourd'hui, on avance sans autre but que de ne pas se choper, ne pas se faire tirer dessus, ne pas se faire abattre comme un vulgaire chien. Pauvre idylle, pauvre utopie partie en fumée en deux temps trois mouvements. On nous apprend dès notre plus jeune âge à y croire et à se promettre entre nous d'atteindre le bonheur sans faille, sans jamais imaginer une seule petite seconde que ce bonheur parfait n'existe pas et n'existera jamais. On le vante, le chercher, le croise parfois, le perd toujours, l’idolâtre, l'invente, le ment, le soudoie, le déteste, le rejette puis le renie. C'est toujours le même schéma, de A à Z, rien ne change, tout se déroule comme cela. Plus ou moins rapidement selon la naïveté et la maturité des gens. Même moi, dans mon enfance, on m'a endoctriné avec ça, et bêtement, j'y ai cru. J'y ai cru.

Laisse les dire. Laisse les croire ce qu'ils veulent. C'est bien facile à dire quand on n'a pas à subir ce genre de choses. Facile à dire quand on ne sait pas ce que c'est de voir votre vie chaque jour détruite un peu plus par ces ignorants. Ces mômes ou même parfois ces adultes qui croient drôle de vous faire des coups pareils à longueur de temps. Qui ne s'imaginent sans doute pas les dégâts moraux que cela pourra et causera à long terme. Ils vous assaillent de coups bas en venant après, par derrière, vous dire que ce ne sont que des rumeurs débiles qui s'effaceront rapidement au cours du temps. Mais ces rumeurs débiles ne s'effacent jamais. Elles restent ancrées dans la tête de certaines personnes très particulières. Les douleurs mentales ne s'en iront pas non plus. On raconte que le temps panse les blessures mais on se fout de nous, pauvres naïfs qui les laissons parler et qui y croyons souvent même dur comme fer. Rien ne panse les blessures si ce n'est la vengeance. Est-ce qu'après tant d'années, le plat aura eu le temps de reposer et d'être froid ? N'imaginons pas que ces vulgaires minutes qui passent et nous narguent peuvent panser des plaies dont même les cicatrices ont du mal à se former et à protéger la plaie des surinfections qui arrivent en masse, étrangement, juste après l'attaque de la bactérie intruse. Laisse les dire.

Je suis vraiment pitoyable. Une journée passée à me détruire, un peu plus encore. Enfin, un peu plus... Je dirais que j'ai pris plus dans la gueule que d'habitude pour un jour de semaine. Je ne me souviens de pas grand chose, juste que j'ai eu l'air d'un con toute la journée avec un coquard pareil sur l’œil. Pourquoi ? Oh, vous savez, la plupart des gens qui créent mon entourage ne sont pas conseillés pour des âmes sensibles, ils ne sont vraiment pas fréquentables. Mais je dois dire pour ma défense que cette fois, ce n'était vraiment pas ma faute. Ni tellement celle du gars baraqué qui m'a asséné une gauche pareille. Même si franchement, j'aurais bien aimé qu'il évite de faire atterrir le parpaing qui lui sert de main dans mon œil si beau et si fragile. Je me retrouve à terre, comme souvent, au milieu de brutes qui se marrent, avec leurs rires de camionneurs fumeurs à l'article de la mort de leurs poumons asphyxiés de cigares bon marché. Mon oeil voit flou et lorsque je pose ma main dessus pour être sûr qu'il n'est pas sorti de son orbite, il est déjà enflé, brûlant et ultra douloureux. Je me relève comme je peux, relativement sonné, en secouant la tête, puis frotte énergiquement mes vêtements. Pleins de poussière. Tu m'étonnes, dans un garage désaffecté, il ne peut qu'y avoir de la poussière ! Je relève la tête pour fixer la montagne devant moi, l’œil branlant, et lui lance « Elle était belle celle-là. Je n'aurais pas mérité de la recevoir, mais qu'importe, elle était belle. » « Tu te moques de moi, la belle gueule ? » « Moi ? Mais comment oserais-je ? Je tiens trop à ma vie. Bon, maintenant, vous allez arrêter de taper sur ma plastique et vous allez à cette adresse. » Je lui tends un papier froissé qui était dans ma poche. « Là, vous trouverez ce qu'il vous manque, parole de... D’œil foutu. » L'autre tourne les talons avec un grognement animal et s'en va. Il claque la petite porte délabrée dont les vitres ne demandent qu'à tomber. « Surtout, dis pas au revoir hein ! Sale brute. »

Je prends bien soin de vérifier qu'il est parti, afin de ne pas faire de faux pas, et me replie dans mes "quartiers". En fait, ils sont accolés au garage, il suffit d'ouvrir une porte lourdement protégée par un code difficilement violable. Une fois entré, je referme la porte avec précautions. « T'aurais pu te faire tuer, ce type est une machine, il te tue en te regardant à peine. C'est un fou, et un accro. Pourquoi il n'a pas eu sa cam' ? » « Tu es là, toi ? T'es pas censé aller apprendre aux mômes des trucs suuuuper intéressants ? » « Bonjour à toi aussi, Bart. Alors ? » « C'est la gamine, tu sais, la Gabrielle ? » « Et ? Attends viens, assieds-toi là, t'as quand même besoin d'être présentable devant les acheteurs, je vais faire en sorte que tu perdes pas ton oeil. » « J'ai eu pire, Keith. » Je m'assois sur la chaise à moitié déglinguée et prends mon courage à deux mains, vu comme je suis amoché. « Ben voilà, c'est elle qui devait lui filer, mais elle est pas allée au RDV. Elle m'a encore une fois dupée, cette saleté. » « Ah oui, la lycéenne là... Evite de donner des trucs si t'es pas sûr qu'ils honoreront leur deal, Bart. Putain, j'ai pas envie d'te retrouver mort, moi, malgré les apparences. » « Je trouve ça mignon. Tu m'épouses ? » Oui, je suis un con. Un con qui aime bien raconter des conneries à son meilleur ami même quand il fait comme s'il le détestait. Il rit en même temps que moi et finalement, je me dis qu'être ami avec un blond, ce n'est pas si terrible que ça. « AÏE ! T'es censé me le soigner, pas me le tuer ! » Quoique... Ah, ben oui, forcément, de l'alcool sur un truc pareil, c'est douloureux. Très douloureux. Je serre les dents et lorsqu'il a définitivement enlevé ses sales pattes de mon oeil, je me lève, bien qu'à moitié dans les vapes à cause de la réaction à la douleur provoquée par l'alcool à quatre-vingt-dix. Keith me retient de tomber. « Eh, doucement fillette, faudrait pas t'évanouir parce que de l'alcool a effleuré ta peau fragile. » « Merci de m'avoir retenu, petite soeur ! » Oh non, souvent, on n'a rien d'autre à faire que de s'envoyer des vannes et de s'y répondre. C'est amusant, comme situation, parfois. Sauf devant les étrangers. Ils nous prennent pour deux gays, je trouve ça frustrant et très dégradant pour mon physique de rêve. Quel gâchis pour les femmes ! Finalement, je prends une mallette noire à code de quatre chiffres et l'embarque avec moi, sortant de l'épaisse pièce par derrière et jetant cette fameuse boîte sur le siège passager. C'est l'heure de la distribution ! Je me croirais presque facteur.

J'ai fait ma tournée comme un vrai petit ange, ponctuel et serviable. Une moitié de la clientèle était bien trop affamée pour se soucier de mon oeil, l'autre me le demandait en passant, histoire de faire "Ooooh, ça doit faire mal." Oui, ça fait mal ! J'y ai pensé tout le temps, quitte à oublier de prendre le fric qu'on me tendait. C'était vraiment pitoyable de ma part. Je ne me serais volontiers pas reconnu. Après la dernière "livraison", je jetais la valise dans le coffre de la voiture neuve, et roulais en direction du garage. Mon téléphone se met à sonner. Comme mauvais conducteur, je réponds tout en conduisant. « Mister Beau Gosse à l'appareil, que puis-je pour toi Keith ? » « Tu as fini là ? » « Evidemment, plus rapide que le Père Noël, blondinette ! » « Bien, rejoins moi au Rolling Dancing. » « Tu veux m'inviter ou quoi ? » « C'est tentant, mais j'ai quelque chose qui pourrait te plaire, à toi et à ton oeil. » « C'est pas plutôt un cadeau empoisonné là ? J'arrive. » Je raccroche. Bah, au pire, je l'utiliserai comme parechoc ! Je me vois donc obligé de faire un demi tour à la Fast and Furious en pleine ligne droite. J'accélère sans prendre garde des flics alentours et me rend au Rolling Dancing. J'entre par derrière, me faisant inconnu, invisible, afin que personne qui ait envie de me régler des comptes me voie. Je rejoins Keith. « J'ai bien vingt minutes de retard, comme toute femme qui respecte ? » « Même pas chérie, t'es en avance d'un quart d'heure, t'es mauvaise. » « Et merde. Je ferai mieux la prochaine fois ! Bon, tu as quoi pour moi ? » « Tu vois là bas, la gamine qui a l'air mentalement perturbée les patins à la main ? » « Où ça ? ... Oh, c'est Middleton ?! » « En effet, c'est elle. » Je me lève, et, relativement remonté, je m'apprête à aller lui faire subir la même chose que mon oeil. Peut m'importe que ce soit une fille, elle allait déguster. « Non ! Reste là, tu vas te faire sortir et considérer comme un taré. » « Mais je suis un taré ! Attends, je ne vais pas laisser cette pétasse ridiculiser notre chaîne alors que c'est la plus béton à des kilomètres à la ronde ! » Retirant mon bras, que Keith retenait, je m'approchais d'elle. Derrière moi, je vis que le blond avait décidé de me suivre. Qu'importe. Me plantant devant la gosse, sachant bien qu'elle ne voulait pas du tout me voir, je lui lance : « C'est à toi que je le dois, celui-là. Je te le rends ou t'as une autre idée de dédommagement ? » Mon ton était ironique, moqueur, mais derrière moi, Keith avait rattrapé mon bras, au courant que j'étais capable de péter une pile et d'en mettre une à quelqu'un.
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MessageSujet: Re: Le Hasard fait parfois Bien les choses...    Le Hasard fait parfois Bien les choses...  EmptyJeu 4 Aoû - 17:53

« C'est à toi que je le dois, celui-là. Je te le rends ou t'as une autre idée de dédommagement ? »

Cette voix m’avais tiré de mes « pensées » et je relevais doucement la tête vers le jeune homme, arquant légèrement mon sourcil. Une autre idée de dédommagement, oh, oui bien évidement, j’ai toujours eu ce petit côté qui aimais les idées tordues, voila pourquoi une fois encore je me retrouvais dans une situation plus que délicate. J’admirais lentement son visage, un visage que je n’avais jamais trouvé désagrable a regarder, il était vraiment très beau, il avait du charme, bien sur qu’il ne menais pas une vie de rêve, mais tout son personnage, tout de lui, il y avait vraiment quelque chose d’indescriptible qui me plaisait chez lui, mais bien naturellement je me suis bien gardée de le dire a qui que ce sois. Puis mon regard se posa sur son œil qui s’en était manger une belle, je souriais lentement posant une main sur sa joue. Je dis simplement d‘un air moqueur. « Si je peux me permettre, Je trouve d’ailleurs que ce cocard te va à merveille on peu désormais voir une facette de ta vraie personnalité » Je n’avais aucunes envies de me faire sermonnée ce soir, encore moins par un type que j’ai entubé plus d’une fois, non je l’admets je n’en étais pas fière mais grâce a toute cette cam’ j’ai pu m’enquiller de magnifiques joints. Je collais d’avantage mon coccyx contre le petit muret derrière moi. Je savais qu’il n’avait pas envie de plaisanter, mal grès son ironie qui était naturelle. Je caressais encore sa joue en souriant, je faisais la maline et j‘était persuadée qu‘il ne lèverait pas la main sur moi .

Je jouais avec mes patins, ceux que je tenais dans l’autre main, je fixais Bart. J’ignorais qu’en lui jouant ce sale petit tour il s’en prendrait littéralement plein la tête. J’admets que je n’étais pas si a l’aise que je le montrais, il était juste face a moi et derrière lui un autre homme blond, qui semblait nous surveiller, pour moi c’étais le summum du summum. Je repassais ma main dans mes cheveux, étrangement ma première rencontre avec Bart repassais dans ma tête en boucle, mais surtout la fois où il m’a fait confiance et que je l’ai entubé comme un bleu. J’avais une étrange envie de rire, mes lèvres dessinaient sur ma peau un petit sourire, puis me rendant compte que Bart n’avais vraiment pas envie de rire je le ravalais, tournant la tête en entre ouvrant les lèvres comme agacée. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise… Je mordais mes lèvres, le regardant de nouveau, Sincèrement, tu voudrais que je me mette a genoux et que je te supplie de ne pas me frapper ? » Je passais mes mains sur mon visage timidement, je soufflait légèrement et voyant que le jeune homme n’avais pas bougé d’un poil je croisais les bras.

« Frappe, allez vas-y frappe ! J’ai pas l’argent sur moi de toute manière.» Je regardais l’homme blond derrière Bart qui le fixait, il semblait être a l’affut tel un chien de garde, et cette pensée me fit sourire de nouveau, la situation ne m’autorisais en aucun cas a rire, j’avais été mal honnête avec Bart, et il m’avait trouvé et maintenant il était là, planté tel un arbre qui ne plierais pas. Je commençais a me sentir légèrement oppressée, grimaçant que légèrement, je regardait de nouveau a côté de moi. J’espérais trouver une solution plus efficace qui le ferais taire, je n’avais pas envie d’une dispute avec lui encore moins dans ces conditions là.
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