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 Gimme your brain. → A. Bartiméus van Bosche

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MessageSujet: Gimme your brain. → A. Bartiméus van Bosche   Gimme your brain. → A. Bartiméus van Bosche EmptyMar 19 Juil - 16:57


VAN BOSCHE AELDRINN BARTIMEUS

Featuring Matthew Bomer.


27 ans Amsterdam, 18.12.83 danoises, allemandes et belges Célibataire Bad Boys

    Your fucking character

    Vous écrirez ici votre caractère en un minimum de 15 lignes. Attention, vous écrivez dans une partie raccourcie donc ne pensez pas que nous compterons les lignes ici !
    BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA BLABLA





Your story babe.

Une histoire... Bien brève à raconter, j'imagine. Ma vie n'est la succession que d'étapes tristes et sombres pour la plupart. Mais puisque vous insistez, je vais vous raconter un peu ce que j'ai traversé depuis ma naissance, le huit novembre mille neuf cent quatre-vingt-cinq, d'une mère américaine et d'un père hollandais. Ma place dans la fratrie est légèrement chaotique. En effet, avant moi, il y a eu deux autres garçons. Mais je n'en ai connu qu'un, le plus jeune est décédé alors qu'il avait quatre ans. Le plus âgé lui avait déjà six ans. Dès ma naissance, enfin, plutôt dès que je pus comprendre et ressentir des choses, ce qui fut quand même très tôt, je compris que ce dernier me détestait. Je ne savais strictement pas pourquoi, et d'ailleurs, cela me faisait beaucoup de tort. Je me demandais sans cesse pourquoi j'étais son souffre-douleur, pourquoi lorsque le matin je lui disais bonjour, je ne récoltais rien de plus qu'un regard noir, ou pire même, pas de regard du tout. Plus tard, ma mère m'expliquera malgré qu'elle n'en soit pas sûre à cent pour cent que sa haine envers moi venait du fait qu'il adorait son frère défunt, qu'ils étaient très proches voire même fusionnels, et qu'il pensait certainement que j'étais là pour le remplacer, puisque j'étais né très peu de temps après sa mort. Il ne m'a jamais accepté. Tous mes espoirs étaient vains, autant que mes efforts. Il me vouait une haine sans pitié, sans voir que derrière je faisais tout pour lui montrer que moi je voulais que l'on soit amis, peut être pas encore des frères, mais au moins des amis. Il me supporta encore moins quand ma mère a décidé de me prendre pour chouchou, sous prétexte que j'étais surdoué. C'était bête de sa part, moi je me moquais d'être le chouchou de qui que ce soit, déjà que les profs soit m'adoraient pour mon intelligence soit me détestaient parce que je les dépassais sur certains points, c'était largement suffisant. Je n’aimais pas du tout ce système. Un, on n'a pas de chouchou. Deux, même si on en a un, on ne le choisit pas pour ses capacités intellectuelles, mais pour ce qu'il est à l'intérieur. Mais bon. J'avais beau tenter une approche sympathique, mon frère me virait toujours. Souvent, lorsque je l'approchais de trop près, une raclée me tombait dessus, sans que je ne la voie arriver. Il y a des jours où nous étions tous deux à la maison, et s'il était vraiment mal luné, je restais enfermé dans ma chambre toute la journée, histoire d'éviter d'attirer chez lui une violence incompréhensible et incontrôlable. Lorsque j'avais sept ans, et lui treize, un autre bébé est apparu dans la maison. Une fille, cette fois. Rapidement, lorsqu'elle apprit à parler, marcher et tout le reste, mon frère la prit dans son camp et la ligua contre moi. Il lui disait que j'étais une erreur, un monstre. Je voyais là le portrait craché de mes camarades de classe, toujours à me traiter comme un étranger, une drôlerie de la nature. J'ai cherché, au début, à dissuader ma sœur que je n'étais pas ce que disait mon frère, mais par manque de courage et de patience, j'ai préféré abandonner, et les laisser tous les deux penser ce qu'ils voulaient. Ce ne fut pas sans peine, car même si je déteste l'avouer, imaginer que mon propre frère et ma propre sœur me prenaient pour quelqu'un d'autre, qu'ils me voyaient comme ces gamins qui me jugeaient sans savoir de quoi il s'agissait me procurait une terrible sensation de souffrance. Ne pas être accepté au sein de sa propre famille est très compliqué. Ma mère m'importunait, me rendait fou à une époque. Si seulement elle avait pu me laisser tranquille... Mon père quant à lui me détestait autant que mon frère. Dès qu'il le pouvait, ou quand il était saoul, ce qui arrivait plutôt souvent, c'était sur moi que tout se retournait. C'est un tableau banal aujourd'hui me direz-vous, mais quand c'est vous qui en êtes au centre, vous aimeriez que tout se passe autrement. J'en prenais tous les jours, pour tout et rien. Et comme mon père était le dominant à la maison, et moi tout en bas de l'échelle selon lui, ma mère, mon frère et ma soeur avaient droit de faire de même. Et quand ils s'y mettaient à deux ou trois, je mettais deux heures avant de pouvoir me relever. J'ai terminé tant de fois à l'hôpital... Ils ont toujours caché les vraies raisons de mes blessures, en changeant de centre hospitalier à chaque fois ou presque, et moi, je n'osais pas dire quoi que ce soit, à l'époque. Par peur que cela s'apprenne et que ma famille soit encore plus virulente envers moi, mais surtout qu'on ne me prenne pas au sérieux. Tout passage sous silence n'est pas de la lâcheté.

Il fallait le dire, jamais ils ne m'auraient cru. Selon eux tous, je n'étais pas sain d'esprit. Peut être était-ce pour cela que j'étais l'Oméga, parce que j'étais une brebis galeuse, un mouton noir dans un troupeau de moutons blancs. Atteint de graves troubles bipolaires, j'ai aussi fait des crises de mélancolie à l'excès. Aussi stuporeuses, délirantes qu'anxieuses, les trois formes de cette grave maladie, qui va bien au delà des petites passes de déprime des artistes qui ont fait de ce terme une simple idée de la dépression sans importance. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que la mélancolie est bien plus grave que la dépression. Nuisible à la vie, j'ai souvent fait des tentatives de suicide avec cette saloperie, et aujourd'hui encore, je peux me retrouver les veines ouvertes sans même en prendre conscience. Par malchance, je me suis toujours loupé, peut importe ce que j'avais essayé cette fois là. C'était comme jouer au Loto. J'ai aussi essuyé de nombreuses autres maladies, neurologiques aussi bien que physiques. Je fais aussi face à l'hyperactivité, bien que cette dernière se cantonne à l'activité physique. Il y aussi une chose pour laquelle tout le monde m'a toujours pris pour un démon, un monstre, un fou, quelque chose qui n'avait pas à exister : je suis dans l'incapacité de pleurer. Je n'ai pas hurlé comme tous les nouveaux nés, et jamais en tombant, dans ma jeunesse, je n'ai su verser une larme. Encore, on me croyait dur aux chocs physiques. Mais c'est lorsque que ma mère est morte dans l'agonie la plus totale et à moins de deux mètres de moi que les autres m'ont définitivement collé l'étiquette de chose à abattre. Jamais quelqu'un aurait pensé que cela pouvait être physique. Oh oui, je ressentais une douleur immense. Pas que je portais ma mère tant dans mon coeur qu'on aurait pu le penser d'un fils, mais elle était la seule à éviter de jeter sa colère sur moi. Désormais, j'étais à la merci de ces timbrés de base qui n'hésiteraient plus à me détruire. Ce n'était que le début d'une descente aux enfers des plus royales.

Avais-je encore beaucoup à espérer de ma misérable vie ? Je n'en savais trop rien. Mais d'un espoir vain, étrangement, je continuais d'avancer sans autre but. Je n'avais aucun ami, personne à qui parler, tout le monde me détestait et personne ne s'en cachait. Tout cela s'est sûrement accentué par le fait que j'étais un as dans mes études. Combinons cela à un crack de l'informatique, cela fait de moi le type geek... Alors que j'étais bien tout sauf cela. Mais qu'importait. Je sauterai volontairement certaines années de ma vie, inintéressantes car plates et routinières. J'obtins donc mon bac, à seize ans, avec une note dépassant les vingt. La plupart des étudiants en aurait sauté de joie, moi, j'ai préféré m'en cacher, et simplement continuer. Malgré mes capacités hors normes, j'ai connu la débauche jusqu'à mes vingt six ans. Fauché, j'ai connu l'addiction à la drogue, la folie pure et simple, les centres d'internement, l'abandon total du reste de ma famille, les piqûres dans le bras, les électrochocs, le sang, la violence, la souffrance et pour finir, la solitude. La dépendance me tendait les bras, m'attirait vers le fond. Oh oui, le fond, ça m'intéressait tellement, apparemment. Jusqu'au jour où, sans raison, une très ancienne connaissance, directeur de banque, me demanda si je voulais connaître autre chose que toutes ces horreurs et travailler sur la sécurité informatique de son agence, qui avait subi un peu auparavant des attaques de hackeurs. La seule condition était que j'arrête la drogue, quitte à me payer une désintoxication. Finalement, il n'en a pas eu besoin. J'ai arrêté du jour au lendemain, ne me demandez pas comment j'ai fait, mais je n'ai jamais eu de problèmes par la suite. C'est donc ainsi que je remontais lentement la pente. Enfin, je le croyais. Comment peut-on, me direz-vous, replonger avec une paye comme la mienne et un poste aussi important et irremplaçable ? Grâce, ou plutôt à cause dans ce cas, de l'amour. Et oui, même avec tout ce que j'avais vécu, j'ai été capable d'y croire. Appelez cela comme vous voulez, pour moi, ce sera une véritable connerie intersidérale. C'était cette fille là, qui ne ressemblait pas aux autres. Jamais maquillée comme si elle était tombée dans un pot de peinture, jamais habillée comme une racoleuse de trottoir. Personne n'en savait rien. Sauf elle. Je n'ai jamais su comment elle avait fait pour comprendre, puisqu'on ne se parlait jamais, et que jamais je ne la regardais avec insistance, surtout si quelqu'un rodait autour. C'est de cette intuition féminine que tout est parti, que tout a foiré. Enfin, au début, tout allait bien. En vous passant les détails, nous nous sommes même retrouvés mariés, j'avais alors vingt six ans. Ce mariage ne dura que quatre ans, et pour cause, la pauvre femme n'a pas fait long feu avec moi. Tout ne se passait pas si mal, pourtant.

Je crois que, malgré ce que l'on me dit, je ne me souviendrai jamais réellement ce qu'il s'est passé. Tout ce qui me revient en tête, c'est que j'étais dans l'encadrement de la porte de la chambre, et que je les ai vus. Au fond, je m'en étais toujours douté. Elle, lui. Ma femme, mon patron. Haha, quelle belle ironie, quand on se penche dessus. Fallait vraiment pas faire ça. Putain ! Vous le saviez pourtant tous les deux que j'avais des choses bizarres dans la tête, et qu'une impulsion suffisait pour me faire faire n'importe quoi ! Si vous vous posez la question, non, ce qui allait se passer à l'instant n'était en aucun cas porté par l'alcool, auquel je n'ai jamais touché, mais juste par ma folie. Je ne sais pas si elle avait vu la haine et le meurtre dans mes yeux, si elle avait encore une de ses intuitions à la con, mais elle osa parler. « Attends, Bartiméus ! Je... Je peux tout t'expliquer ! Ce n'est pas ce qu... » « Ce n'est pas ce que je crois ? Tu te fous de ma gueule ? Tu peux m'expliquer quoi, que ce n'est pas pour ce que je pense que vous êtes tous les deux dans le même lit ? Oh mon dieu, Rachel, épargne-moi tes conneries, pour une fois ! » « Je te préconise de te calmer, Bart. » « Vous, la ferme ! Me calmer ? Et puis quoi encore ? Vous remercier et vous la donner tant que vous y êtes. » « Tu sais que je peux te faire renvoyer. » « Allez-y ! Vous pensez réellement que je vais rester sous vos ordres et avoir cette traînée pour collègue ? » « Que veux-tu, Bartiméus... J'ai décidé de choisir, et c'est lui qui est la portée de mon choix. » Oh non, ça, c'était bien hors de question. Jamais je ne la lui laisserais, c'était du délire. Je m'approchais de l'homme qui s'était levé et avait voulu s'approcher de moi, et je ne sais plus comment, je l'ai tué. C'était violent, c'est sanglant, Rachel ne pouvait s'empêcher de hurler. Elle m'a traité de monstre, de fou, de tout ce qu'elle pouvait trouver. Je me tournais vers elle, et avant de lui faire subir le même sort qu'à son amant, je n'ai pu m'empêcher de lui cracher au visage. « Je ne suis peut être un fou, mais le monstre ici, je crois que c'est plus toi que moi. Qui a dit que les malades étaient inoffensifs s'ils prenaient leur traitement ? » Elle se mit à pleurer, à regarder le sol. « Waarom ben je zo serieus ? » Mon néerlandais était rouillé, mais toujours bien présent. C'est à la fin de ma phrase qu'elle tomba à son tour. Je lâchais l'objet que j'avais dans les mains et quittais la maison. Jamais je n'ai su comment l'enquête m'avait mis hors de cause, si l'on tenait compte de mes antécédents médicaux, j'aurais dû être le principal suspect. Mais peu m'importait. J'ai tout simplement abandonné les relations humaines, pour éviter de recommencer. Tout ce que je fais maintenant, c'est des trucs illégaux, sans jamais me faire prendre. C'est passionnant.Ton voisin n'est pas toujours celui que tu crois.




Behind the computer.



Prénom/Pseudo : Mickaëla / Lokhas
Age : 15 ans
Présence sur le forum : 7/7 pour l'administration, limitée pour le RP.
Double compte ? Oui [] Non [X]
Code règlement : T'as rêvé là hein, avoue.
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