Vous écrirez ici votre histoire en un minimum de 30 lignes. Vous pouvez l'écrire sous forme de RP, journal intime, ce que vous voulez, du moment que l'on cerne bien votre passé.
LAECA kieren SULLIVAN. Trois mots. Trois mots que j’ai l’habitude de maudire. Je ne me maudit pas d’exister, je maudit juste les noms, car les personnes qui me l’ont donné sont les personnes que je déteste le plus. Ils m’ont abandonnés, deux simples petites balles les ont arrachés à moi, et la seule chose qu’ils m’ont laissé sont trois pauvres mots ridicules. Je me souviens encore de leurs visages tordus de douleur, le regard de ma mère intense qui ne finissait pas. Ses paupières semblaient lourdes mais elles ne se fermaient pas. Ou plus. Leurs corps c’était étalés sur le sol et le bruit des balles transperçant leurs buste me déchire encore les tympans. Se souvenir à envelopper toutes les images positives que j’avais d’eux. Mes parents. Ceux que j’appelais plus couramment sous le nom de papa et maman. Je ne les nommerais plus jamais de cette manière à voix haute. A chaque fois que j’y pense j’ai l’impression de me prendre un couteau dans le cœur. Mais c’est mon histoire. Certainement le moment le plus tragique de celle-ci mais aussi le plus qualificatif du reste de ma vie. Comme si ce meurtre allait me hanter durant toute mon existence. J’avais 10 ans lorsque ça c’est passé. Le reste de ma famille, depuis se jour, c’est conduit avec moi comme si j’étais à plaindre et même si je l’étais réellement, je détestait ça. J’entends encore leurs voix dans ma tête : « Pauvre Laeca, tu es si gentille.. » Si gentille ? Et-ce que c’est à cause de ça qu’on a assassiné mes parents, indirectement, par quatre fous avec des fusils qui ne les visaient pas personnellement ? Si j’avais été méchante, ils ne m’aurait pas abandonnés dans cet horrible monde ? Je voulais juste leurs faire mal comme j’avais mal, eux et leur phrase pleine de pitié. Ce n’est pas ça dont j’avais le plus besoin, mais d’amour. Or, à cette période là de ma vie, il n’y avait plus personne de vivants pour accomplir cette tache. Je suis donc allé vivre chez ma vielle tante Fanny. Je suis tellement renfermée sur moi même que je n’ai jamais tissé de lien avec elle. Je reste constamment dans ma chambre, je descend pour chercher quelque chose à manger de temps en temps et je retourne m’isoler. Ce climat est assez lourd mais c’est moi qui l’a instauré. C'est pourquoi je préfère être au lycée. Quand je suis là-bas je suis totalement différente. Je souris, je rie, il m'arrive même de dragué. Ou de me faire dragué plutôt. je fais partie des pinks ladies. Et j'adore ça ! Je passe les plus beaux moments de ma vie avec les filles. Je n'invite donc personne chez moi. J'ai trop honte de ma véritable vie misérable et barbante.